Henri JOBBÉ-DUVAL est le Directeur artistique de La Biennale. Il est engagé depuis toujours dans la promotion de l’art et des métiers d’art, comme galeriste puis pionnier des grands salons d’art français, ancien Directeur associé d’Art Paris et ancien Commissaire général de Révélations au Grand Palais.
Vous êtes le Directeur artistique de La Biennale, après avoir porté sur les fonts baptismaux plusieurs salons d’art à succès, à commencer par la Fiac. Quel est le fil d’Ariane de votre parcours professionnel et artistique ?
Il m’est difficile de définir précisément le fil d’Ariane de mon parcours professionnel et artistique… Ce qui m’a toujours motivé, c’est de pouvoir apporter mon concours à la construction d’événements susceptibles de mieux faire connaître à la fois le travail des artistes et celui des acteurs professionnels, en défendant avec engagement leur secteur d’activité et en particulier dans les domaines culturels.
Même si, dans ma vie professionnelle j’ai eu la chance de pouvoir agir en matière de marketing et communication dans des domaines aussi divers que les arts plastiques, les métiers d’art, le livre ou encore l’industrie nautique. Être un acteur économique et culturel, c’est peut-être finalement ce qui m’a toujours motivé !
Rendez-vous artistique international rassemblant des marchands d’art, d’antiquités et de design, des joailliers, La Biennale s’est tenue du 26 novembre au 5 décembre 2021 au Grand Palais Éphémère. Quel bilan dressez-vous de cette édition et quelles sont les perspectives pour les prochaines ?
Ma dernière expérience professionnelle a consisté à accompagner le Syndicat national des antiquaires dans la mise en œuvre de la dernière édition de leur événement phare, l’ancienne biennale des antiquaires, rebaptisée en 2021 La Biennale. Avec pour ambition de défendre sur la scène internationale les valeurs professionnelles et les engagements des antiquaires, des galeries d’art moderne, de la joaillerie et de la haute facture.
Nous avons redonné du lustre à cet événement pour lui permettre de se réinscrire durablement dans le calendrier des grands événements du marché international. Ainsi, aux côtés de nouveaux partenaires, le Syndicat national des antiquaires se prépare à organiser au Grand Palais Éphémère une prochaine édition probablement prévue pour le mois de novembre 2023.
Paris est souvent présenté comme la capitale de la culture. Quels sont ses atouts dans le domaine des arts ? Comment la Ville Lumière pourrait-elle mieux rayonner encore, tant en termes d’attractivité que d’influence artistique ?
Paris demeure probablement la capitale culturelle la plus emblématique au monde, pas seulement par la programmation d’expositions dans les musées, les galeries et à travers les grands événements économiques et culturels qu’elle a su développer.
Notre capitale procure à un très large public international ouvert et exigeant les opportunités d’une offre à un très haut niveau d’expérience professionnelle transmise de génération en génération. Elle accueille de multiples occasions de rencontre à la fois sur le plan artistique et artisanal, à travers des savoir-faire reconnus dans le monde entier, notamment dans les domaines de la mode et du luxe, des arts décoratifs, des arts appliqués et de l’art contemporain.
La Ville Lumière a ces derniers temps pris conscience de la nécessité d’améliorer ses capacités d’accueil en matière structurelle et humaine. La qualité des services, l’accueil et l’ouverture à de meilleurs échanges culturels internationaux ne peuvent qu’améliorer son attractivité et, certainement à travers ces échanges culturels internationaux, favoriser le développement des atouts sociaux et créatifs qui lui permettront encore longtemps d’être considérée comme une place forte du marché de l’art et des échanges culturels.
Luxe et créativité, savoir-faire et innovation, des atouts que Paris se doit de défendre et de cultiver pour l’avenir !
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