top of page

​Pourquoi j'aime Paris, par Nicolas LAUGERO LASSERRE



​Paris les aime et ils aiment Paris… Dans la nouvelle rubrique "Pourquoi j'aime Paris", Alain CARADEUC se rend à la rencontre de celles et ceux qui "font Paris", sur un lieu d'exposition ou de travail, pour les interviewer sur leur histoire d'amour avec la capitale. Le Secrétaire général des Lumières de Paris - Institut International étrenne l'exercice avec Nicolas LAUGERO LASSERRE, Directeur de l'Icart, Directeur artistique de Fluctuart et Président d'Artistik Rezo, à l'occasion de l'exposition "CAPITALE(S) : 60 ans d'art urbain à Paris", dont il assure le co-commissariat, à l'Hôtel de Ville de Paris.

Alain CARADEUC | Vous êtes devenu une personnalité incontournable du monde de l'art urbain à Paris (Fluctuart, espace d'art urbain ouvert sur la Seine à côté des Invalides ; exposition CAPITALE(S) à la Mairie de Paris actuellement, etc.). Quel bilan dressez-vous de la politique de la ville en matière d'aide à la création, notamment vis-à-vis des jeunes générations d'artistes ?

Nicolas LAUGERO LASSERRE | Nous avons la chance de vivre aujourd’hui dans une ville très dynamique en matière de création et de soutien aux jeunes talents. De très nombreux dispositifs accompagnent les jeunes artistes de l’atelier jusqu’à l’obtention de bourses en passant par de très nombreux lieux de monstration.

Évidemment il en faut toujours plus, mais nous sentons une ouverture d’esprit et une dynamique de création dans la ville.

AC | À côté des grandes galeries internationales et des maisons de ventes aux enchères dont l'activité est florissante, on a l'impression d'un vide pénalisant les jeunes artistes. Quelle solution préconisez-vous pour les accompagner ?

NLL | La clef pour le soutien et l’émergence de jeunes artistes reste la possibilité d’exposer et de partager leurs œuvres avec le plus grand nombre. Nous pourrions imaginer exposer leurs travaux dans tous les lieux municipaux : écoles, bibliothèques, administrations, maison de retraites…

Les formations initiales restent également essentielles. Elles manquent malheureusement souvent d’insertion professionnelle et de liens avec les acteurs du marché.

AC. Vous êtes originaire de Marseille. Votre parcours est emblématique de celui de celles et ceux qui sont "montés à la capitale" pour y construire leur vie. Qu'est-ce qui vous a attiré à Paris ? Et qu'est-ce qui vous y a retenu ?

NLL. Je suis monté à Paris à l’âge de 21 ans pour rejoindre les cours Florent et faire du théâtre.

Paris reste la capitale du secteur culturel. J’ai eu la chance ensuite de rencontrer très vite Pierre Cardin et de travailler pour lui pendant 20 ans et de diriger son théâtre. Dans cette même période, j’ai également créé et développé l’association Artistik Rezo.

Aujourd’hui je suis heureux de transmettre ma passion et mon expérience à mes étudiant(e)s de l’ICART, l’école du management de la culture et du marché de l’art. Ils sont plus de 1 000 en France !

bottom of page